Très en vogue, les sorties dégustations en paddle sont l’occasion de vivre une expérience œnotouristique à la fois sportive et décontractée.

Ces escapades atypiques offrent une double initiation au célèbre sport de glisse et aux vins de la baie de Paulilles.

Debout sur une planche, pagaie en main, les promeneurs traversent les plus beaux coins de la Côte Vermeille, où les pins parasols et les vignes en terrasse surplombent la Méditerranée et les plages de galets. De crique en crique, la balade les mène à la découverte de la production riche et diversifiée des vignerons locaux…

Une excursion qui revêt des accents savoureux de vacances et d’aventure !

Avec la Canigou Airlines, la terre viticole du Roussillon s’explore depuis le ciel ! Amateurs de sensations forte ou curieux intrépides, envolez-vous pour une balade unique et intense.

À bord d’un paramoteur biplace, drôle d’engin à la croisée de l’ULM et du parapente, un pilote vous accompagne pour un survol commenté des vignes du Roussillon et d’une quinzaine de domaines d’exploitation.

Entre le Mont Canigou et la mer Méditerranée, le vignoble vous offre la splendeur de ses paysages.

Le visage au vent, respirez à pleins poumons l’air vivifiant de ce territoire et laissez-vous imprégnez par sa beauté. Après cette envolée riche en émotions, de retour sur la terre ferme, les domaines survolés accueillent pour une visite personnalisée.

À Voegtlinshoffen, la Maison Cattin ouvre un nouvel espace innovant de découverte et de dégustation des vins d’Alsace.

Établie au cœur du vignoble alsacien depuis 1720, la Maison Cattin est une véritable institution de la viticulture régionale. Aux côtés des chais historiques qui font la renommée de cette maison familiale depuis 13 générations, un nouvel espace vous ouvre désormais ses portes : une cave de 2 400 m² surplombée d’un belvédère vitré et végétalisé qui offre une vue spectaculaire sur le vignoble, les Trois-Châteaux d’Eguisheim, la plaine d’Alsace, la Forêt-Noire et les Alpes suisses. Un lieu d’accueil à la hauteur de cette maison d’exception qui met à l’honneur les richesses du vignoble d’Alsace.

Fils d’un artisan Meilleur Ouvrier de France « boulangerie », Romain Iltis a très tôt mis ses papilles en éveil. C’est donc naturellement qu’il s’est lancé dans la restauration, avant de se tourner vers sa véritable passion, le vin.

Romain Iltis débute son parcours à l’école hôtelière d’Alexandre Dumas d’Illkirch-Graffenstaden. Il intégrera ensuite les cuisines d’Alain Ducasse, avant de rejoindre l’équipe du Chabichou de Courchevel jusqu’en 2005. C’est alors qu’il effectuera un virage à 180 degrés en troquant son tablier de cuisinier pour celui de Chef sommelier à La Verte Vallée à Munster sur sa terre natale, l’Alsace.

En 2012, il rejoint, le Chef triplement étoilé, Jean-Georges Klein, au restaurant L’Arnsbourg. Cette même année, Romain Iltis se voit remettre le titre de Meilleur Sommelier de France. Mais son palmarès ne s’arrête pas là, puisque comme son père avant lui, il décrochera en 2015 le titre de Meilleur Ouvrier de France, dans la catégorie sommellerie pour sa part. C’est également cette année-là qu’il est nommé Chef Sommelier du restaurant gastronomique de la Villa René Lalique à Wingen sur Moder en Alsace du Nord, une nouvelle fois aux côtés du Chef Jean-Georges Klein.

Grâce à son palais aiguisé de cuisinier et son nez infaillible, ce passionné d’œnologie excelle dans l’art des accords mets/vin.

Accompagné de deux sommeliers, il veille sur l’une des plus belles caves d’Europe dont les 20 000 bouteilles lui permettent de proposer aux clients des saveurs surprenantes qui viennent sublimer les plats du Chef Klein. Ce prodige de la sommellerie n’a pourtant rien perdu de sa modestie et vous sert avec joie, révélant sur la manchette droite de sa veste la marque tricolore du Meilleur Ouvrier de France Sommelier, d’ordinaire présente sur le col. Pas de doute, Romain Iltis est un grand cru !

L’histoire d’amour entre Thierry Michon et ses vignes se met en bouteille depuis plus de 20 ans. Le secret de son excellence ? Une terre respectée et des raisins choyés.

En 1960, le domaine viticole de Patrice Michon voit le jour à Saint-Nicolas de Brem, en Vendée, dans le Val de Loire. Parti de zéro, il agrandit son exploitation en rachetant d’anciens vignobles à l’Île d’Olonne.

Ce terroir unique au microclimat exceptionnel permet aux vignes de se développer naturellement sur 40 hectares de sols argilo-schisteux et quartz qui confèrent leur typicité au vin.

Dans les années 90, la reprise de l’exploitation familiale par le fils de Patrice marque un tournant dans l’histoire du domaine. Thierry Michon souhaite produire des vins d’exception, et il ne voit qu’une manière d’y parvenir, opter pour la biodynamie. Aujourd’hui, Thierry et ses deux fils, Antoine et Mickael, n’imaginent pas cultiver la vigne autrement.

Certes plus coûteuse, l’agriculture biodynamique est plus respectueuse de l’environnement et des équilibres de la plante. Au Domaine Saint Nicolas, les produits chimiques ont fait place aux tisanes et les vendanges se font à la main ; le raisin n’est récolté qu’à maturité, quitte à devoir repasser plusieurs fois dans les mêmes rangées.

 « Un grand vin se fait dans la vigne et non dans la cave ».

Si la conscience écologique de Thierry Michon le pousse à bichonner ses vignes, sa démarche est également motivée par sa volonté de produire de belles cuvées. En effet, selon lui, c’est avant tout la qualité du cépage qui fait la qualité du vin.

Le pari de Thierry Michon de produire un vin qui côtoie les plus grands est réussi, puisque ses bouteilles se retrouvent sur des tables de restaurants étoilés en France comme à l’étranger, conférant ainsi une certaine notoriété aux Fiefs Vendéens,  d’ailleurs promus AOC en 2011 !

Témoins de pratiques anciennes de la viticulture champenoise, les loges de vignes sont intimement liées à l’identité du territoire et à son histoire.  

Parfois appelées « cadoles », les loges de vigne ou cabanes de vigne tenaient autrefois lieu d’entrepôt aux outils des vignerons et servaient d’abri à l’heure du repas ou de la sieste. Érigées à flanc de coteaux et disséminées le long des chemins bordant les terrains d’exploitation, ces modestes constructions sont apparues au XVIe siècle dans le vignoble de Champagne. Si leur utilisation était largement répandue à la fin du XIXe siècle, la mécanisation du travail les a rapidement fait tomber en désuétude… mais certainement pas dans l’oubli !

Mémoire du paysage viticole, les loges de vigne semblent désormais en dessiner l’avenir : à la faveur de la première édition des universités d’été  « Architecture et Champagne », trente-quatre étudiants-architectes venus de France et d’ailleurs ont eu pour mission de concevoir et de revisiter huit loges réparties dans tout le vignoble.

 

Un circuit permet de partir à la découverte de ces loges nouvelle génération, essentiellement construites à partir de matériau de récupération.

Pouvant tour à tour faire office de lieux d’exposition temporaire, de points de rencontre pendant les vendanges ou d’espaces de dégustation et de détente, ces créations laissent libre cours à l’inventivité. Équipées de balançoires, transformées en immense table de pique-nique ou encore en lit à ciel ouvert, elles offrent toutes une vue imprenable sur les vignes et invitent visiteurs et autres promeneurs à y faire une pause sympathique.

Une nouvelle édition des universités d’été aura lieu en 2018, apportant d’ores et déjà la promesse d’autres loges tout aussi insolites qui viendront ponctuer le paysage champenois et étoffer le parcours de visite.  Une belle initiative qui fait écho à l’inscription des sites Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine mondial et qui lance une invitation à ouvrir un regard curieux sur ce territoire viticole. Partez ainsi à la découverte de tout un patrimoine : celui de la loge et de la Champagne !